Aujourd’hui, j’ai pu interviewer Nicolas, professeur des écoles depuis déjà 18 ans, qui a décidé de vivre une autre vie et de sortir de la rat race. Celui-ci va nous expliquer son parcours ainsi que les stratégies qu’il a mis en place. En effet, à l’âge de 41 ans, après 18 années dans l’éducation nationale, les valeurs d’enseignements ne lui allaient pas, malgré son confort matériel à l’île de la Réunion, où un enseignant gagne deux fois plus qu’un professeur en métropole. D’aprés lui, les professeurs de sa génération attendaient la retraite pour vivre. Nicolas lui, ne voulait pas attendre ce moment là. Alors, il a agît. Ne pouvant plus resté enfermé dans une salle de classe, et voir tous ces enfants enfermés dans ces pièces, Nicolas a eu besoin de s’envoler « Ce n’est pas ça la liberté ». Il a alors engagé un développement personnel pour se rendre compte que l’on nous formatait beaucoup sur des choses erronées, et surtout, qu’il participait à ce système. Afin de se montré qu’il avait confiance en lui et en la vie, il a démissionné. Ces parents réjoui qu’il devienne fonctionnaire, d’autant plus à la Réunion, pensaient qu’il serait heureux jusqu’à la fin de sa vie grâce à ce métier. Mais pour Nicolas, le bonheur, ce n’est pas ça ! En effet, selon lui, il y a très peu d’opportunité d’évolution de carrière dans l’enseignement. Etant maintenant libre, il apprend à vivre avec ces questions : « Qu’est-ce que je serai dans 6 mois, 1 an, 10 ans ? Où je serai ? Qu’est-ce que j’aurai ? » Il ne le sait pas, mais l’apprendra.
Nicolas a alors décidé de faire d’une activité associative, une activité économique. Sa passion ? Le surf. Tous les surfeurs mettent des shorts de surf, alors pourquoi ne pas créer un modèle de short qui permettrait d’identifier le surfeur réunionnais ? Créer est quelque chose qui lui plait, et dessinant depuis longtemps des tee-shirts, aimant la mode et les habilles, pourquoi ne pas concilier ces deux domaines ? Lorsque les surfeurs vont à Bali, ils reviennent avec le short BITANG, nom venant de la bière locale de ce pays. Un ami le lui ayant offert, il pensera de suite à un short comme cela de la Réunion. « J’en avais un d’une grande marque, avec des rayons de soleil dessus. Et là, l’image du short avec le drapeau de la Réunion m’ait apparu ». Un autre ami encore faisant ramener des produits de Bali et ayant une intermédiaire, lui donna alors l’occasion de faire une petite production avec cette personne. De là, avec les revenus, il n’a fait que doubler. Le nom de sa marque ? RAD. Lorsque l’on surf bien, on dit que l’on est radicale, d’où le nom RAD, mais aussi de radieux. « Il faut faire de belles choses pour nous rendre radieux ».
Il y a maintenant 5 ans que notre surfeur fait cette activité. Maintenant, il fait tous les drapeaux des régions de France et du monde. Il créé des projets de partage avec des sportifs. Par exemple, Nicolas a conçu le short d’un sportif allant à Hawaï en ce moment même, avec le drapeau Hawaïen. Il vend aussi sur internet, et une partie des bénéfices reviennent à l’athlète. C’est un partage, et c’est ce qui lui plait, ce qu’il trouve le plus intéressant.
« Dans toutes les vidéos en développement personnel on entend : Vous allez vous tromper, s’il vous plaît, plantez-vous ». Voulant transformer son activité en entreprise, Nicolas a voulu vendre sur les marchés, afin qu’il puisse avoir des revenus suffisant pour vivre. Mais ce n’a pas marché à cause de la différence de prix entre ses shorts de qualités et les prix sur les marchés.
Maintenant, Nicolas possède un site en ligne de vente www.radboardshort.com, puis distribue ses produits en magasin, ce qu’il trouve d’autant plus agréable. Grâce à ces méthodes, il fait partager et connaître sa marque. Celui-ci fait ses projets avec les sportifs. Il rend les gens heureux, les sportifs veulent toujours allés faire des rencontres sportives plus loin et tout d’un coup, ils deviennent une équipe. C’est bien lui qui a créé le projet, mais tout le monde est gagnant. De plus, tout est fait en pré achat, soit, il n’y a pas de surplus. Nicolas et les sportifs sont dans la gratitude, ils font de petits apéros et là, il remet les shorts. C’est un moment convivial. « On dit qu’internet sépare les gens, mais je m’en sers pour faire de nouvelles rencontres ».
Faisant produire ses biens à Bali, il vend une partie de l’année à la Réunion et l’autre, en Métropole, principalement sur la côte Ouest. Entre temps, Nicolas a le temps d’aller à Bali afin de vérifier la production, voir les nouveaux textiles et faire évoluer les modèles, et ce, grâce à son plan de développement sur 5 ans. L’idée est de vivre chez lui à la Réunion, allé à Bali, faire la production pour la Métropole pour l’été suivant et enfin, voir sa famille qui est en France. « C’est mon entreprise, mais l’objectif est d’en faire profiter ». D’après lui, c’est en s’entourant de personnes dynamiques et compétentes, qui croient en ce projet qu’il pourra faire une entreprise dynamique et durable. En voyageant, il va pouvoir créer des opportunités, faire des rencontres, et c’est là qu’est la liberté de vivre seul, la liberté vers la rencontre. Voici ses mots.
Mais Nicolas a un deuxième projet, et ne s’y attendait pas. En effet, il est rentré tout à coup dans un marketing de réseau. Son parrain (car il y a un système de parrainage dans le marketing de réseau) a des valeurs qui lui ont parlés : le marketing de réseau peut permettre de dégager un revenu assez conséquent, mais il faut partager ce que l’on apprend. Nous avons des valeurs communes, et bien il faut les partager. C’est comme ça que le marketing de réseau marche « souvent on se méfie, on se dit que c’est une arnaque, mais ce n’est pas le cas ». Dans ce marketing là, ce qui parle à Nicolas c’est de développer un produit qu’il apprécie (des compléments alimentaires). Ces produits, il les a consommés, les a trouvés intéressants et maintenant, les partages. Lui aussi parraine, c’est ce qui va lui apporter, et ce qui permet d’offrir aux autres cette opportunité « Quel que soit notre niveau d’étude, on peut tous réussir dans le marketing de réseaux, sa ouvre plein de portes ».
En conclusion, notre créateur de short veut mettre en place différentes stratégies dans des thématiques différentes, voir ce qui marche, ce qui ne marche pas, pour ensuite multiplier ses sources de revenu. Pour lui, l’argent est une énergie que l’on utilise à des fins positives ou non, et veut les utiliser pour se faire plaisir, et faire plaisir.
La réaction de ses proches quand il a quitté l’enseignement ? Tout d’abord, il avait bien compris qu’il ne fallait pas qu’il en parle, seule sa compagne était au courant. Il n’aurait sûrement jamais pris cette décision s’il en avait parlé, car les gens ont peur de l’inconnu. Il n’en a parlé qu’après avoir démissionné. De là, les réactions attendues sont tombées : « Mais qu’est-ce que tu vas faire ? Et si… ? Puis si… ? » Mais lui, sa réaction était plutôt : « Et si j’ai une belle vie ? Et si je fais des rencontres ? Et si je voyage ? ». Nicolas en est sûr. Dans deux ans, il fera quelque chose qui va le grandir et nourrir son cœur « Les gens projettent leur propre peur et leur propre limite, alors que quand nous déployons nos ailes, il y a plein de portes autour de nous qui s’ouvre ».
En dehors de tout cas, on le sollicite pour aménager un magasin de vélo électrique avec du bois qu’il recycle pour des banquettes, des lits qu’il fait lui-même, ou encore pour travailler dans des écoles alternatives « A chaque fois, ce ne sont que des rencontres merveilleuses ». Nicolas dit oui ou non selon ce qui est bon et juste pour lui sur le moment. Il y a de la place pour recevoir : « on ne peut pas remplir un frigo si il est plein ». Bien là, c’est pareil. On a du temps et on est ouvert aux gens. Son conseil ? Démissionner et vivre (rire).
Pleinement léger, il se sent libre. Il faut tout de même organiser sa journée pour ne pas commencer à tout remettre au lendemain. Nicolas aime entreprendre, donc l’auto discipline, il l’a naturellement faisant des choses qu’il aime, alors que beaucoup ont du mal à se lever le matin car ils vont travailler pour quelqu’un. Lui, se lève pour vivre : « Faites ce que vous aimez et vous ne travaillerez plus un seul jour de votre vie ». En travaillant, il peut passer plusieurs heures sur son projet sans voir le temps passer.
« Ou est-ce que je serai dans 6 mois, 10 ans, 15 ans ? Je ne sais pas, mais je vie dans le moment présent »
Et maintenant, le regard des gens a-t-il changé ? Cela fait trois mois qu’il a commencé, mais n’a pas encore réussi. Bien sûr, les gens attendent de voir les résultats. Nicolas lui, a envie de transmettre cette joie de vivre « Quand vous avez une idée dans votre tête, c’est que vous pouvez le faire, sinon, vous ne pourriez pas imaginer ça. J’ai fait mon choix et appel à mon sens du discernement ».
Et vous ? Que pensez-vous du parcours de Nicolas ? Pensez-vous que c’est un modèle à suivre ? Laissez un commentaire ci-dessous et avançons ensemble vers votre liberté financière !