La liberté financière ce n’est pas que l’argent, c’est aussi faire face librement aux défis de la vie

La liberté financière ce n’est pas que l’argent, c’est aussi faire face librement aux défis de la vie

Liberté financière et défis de la vie

On relie souvent la liberté financière à l’argent. Mais ce n’est pas que ça. Je suis convaincu que la vraie liberté réside en chacun de nous et dans une forme d’équilibre dans notre vie, à mener l’existence qui nous convient intimement.

Néanmoins la vie nous met tous, un jour où l’autre face à des difficultés et nous avons du mal à identifier en quoi ces difficultés sont bonnes pour nous, pour nous aider à aller plus loin.  Rudyard Kipling (vous savez, l’auteur du Livre de la Jungle) a écrit en 1895 un magnifique poème qui est selon moi un code de conduite pour mener une vie de succès, pleinement épanouie.

Ce poème a été traduit en français en 1918 par André Maurois, sous le titre Tu seras un homme, mon fils. Ce dernier nous a livré une adaptation vraiment géniale du texte anglais avec un souci de maintenir la pureté de la langue et de rester fidèle au sens.

 

« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ; »

On parle souvent des entrepreneurs à succès, mais ce qu’on sait moins ce sont les échecs cuisants qu’ils ont rencontrés sur leur chemin. Ce sont pour certains des faillites qui leur ont permis de rebondir (en ne faisant plus les mêmes erreurs) et d’aller encore plus loin.

« Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ; »

Kipling nous invite ici à une forme d’équilibre entre force et douceur, entre amour et lutte. Les personnes qui réussissent dans la liberté financière attirent forcément des jaloux. Il faut donc se préparer à devoir parfois faire face à de telles personnes, sans jamais baisser les bras.

 

« Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un seul mot ; »

On est un peu ici dans la même idée. Kipling nous invite aussi à rester focalisé sur nous-même et nos propres objectifs et à ne pas chercher à plaire à tout le monde. Et lorsqu’on est entouré de gens tordus à rester droit.

« Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; »

Les personnes qui rencontrent beaucoup de succès sont parfois tentées de faire des choses qui ne sont pas saines, simplement pour attirer l’attention sur eux ou acquérir plus de pouvoir. Kipling nous invite ici à de l’humilité. Il nous pousse à aimer les gens qui nous entourent sans pour autant créer de dépendances (attachements possessifs).

« Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ; »

Savoir rester à l’écoute du monde et de soi-même et ne pas tomber dans une forme de cynisme vis à vie de la vie. Avoir des rêves mais ne pas se laisser dominer par eux. Penser mais aussi agir. Tels sont les idées de ces vers.

« Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ; »

Ici Kipling nous invite à trouver nos propres limites pour ne pas tomber dans un excès à l’effet pervers. Il va vous falloir parfois vous armer de dureté, mais sans verser dans la colère. Il va vous falloir du courage, mais sans prendre de risque inconsidéré. Il va vous falloir être juste, mais sans tomber vers la vanité (et notamment faire la morale aux autres).

« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront, »

Les philosophies orientales nous invitent à accueillir les succès et les échecs, les joies et les peines, avec équanimité. Elles ne sont en vérité que des illusions de la vie. Il ne sert à rien de de trop se réjouir de nos succès ni de trop s’accabler de nos échecs (certains allant même jusqu’au suicide). Et gardez la tête froide !

« Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils »

Celui qui suit ces conseils, reste une personne équilibrée, non attachée aux choses et aux gens, ferme dans ses actions, … connaîtra succès et bonheur dans sa vie. Laissez-vous guider par ce poème. Je vous conseille de le relire régulièrement, surtout si vous avez à faire face à des difficultés. Il redonne du courage !

 

Et vous ? Que vous inspire ce poème ? Mes commentaires sur la liberté financière et les challenges de la vie ? Livrez-moi vos idées juste en dessous.

 

 

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