Le piège du travail dans nos sociétés modernes

Le piège du travail dans nos sociétés modernes

Sortir de la Rat Race et Joe Rogan : Le piège du travail dans nos sociétés modernes

Bienvenue sur le blog de la liberté financière ! Si vous aussi vous n’êtes pas satisfait de notre style de vie moderne, qui s’apparente plus à une course qu’à une vie, si vous en avez marre de cette Rat Race, vous êtes au bon endroit.

Sur ce blog traitant de liberté financière, je partage aujourd’hui avec vous ma traduction d’un extrait audio de Joe Rogan. Le nom de cet américain ne vous parle peut-être pas, mais il a un beau palmarès d’activités : humoriste, animateur TV (Fear Factor et les combats de catch UFC), acteur dans des sitcoms et animateur d’un talk-show The Joe Rogan Experience.

C’est dans le cadre d’un de ses podcasts où il discute avec un invité qu’il a livré son analyse de la Rat Race. L’extrait de ce talk a pas mal tourné sur le web anglophone et je tenais à vous le partager.

 

Joe Rogan s’insurge contre la Rat Race

– « Pour les gens, il ne s’agit pas de ça. Il ne s’agit pas du gars qui essaie d’acheter une voiture propre quand vous êtes sale sur vous. Ce n’est pas de sa faute. C’est vous. Il a compris comment être propre. Vous devriez comprendre comment faire un travail qui n’implique pas que vous marchiez dans la poussière toute la journée. Et c’est possible, parce que quelqu’un d’autre l’a fait.

Je n’adhère pas à l’idée, vous savez, la manière dont la société fonctionne de nos jours, qu’il doit en être ainsi : il y aura toujours quelqu’un qui devra travailler chez Burger King, il y aura toujours quelqu’un qui devra faire ça,… Je ne crois pas. Je crois que les gens sont foutrement flexibles. Si vous regardez le vaste spectre des humains et des comportements humains, de différentes cultures du monde entier, il est assez évident pour moi qu’il y a plein de manières d’agir.

Nous n’avons pas obligatoirement besoin de gens qui travaillent dans des fast-food. Nous n’avons pas obligatoirement besoin de gens qui font un travail de merde. Nous devons juste comprendre comment restructurer la société pour que d’une manière ou d’une autre chacun joue un rôle, puisse apporter sa contribution, a quelque chose à partager. Je veux dire, c’est ce qu’une véritable société est supposée être. Vous m’avez donné des noix de coco, je vous donne du poisson. Vous savez, nous faisons un échange et nous le faisons dans les deux sens et avec plusieurs personnes.

Mais quand vous n’avez plus aucune contribution à apporter à la société, vous vous tournez vers le président et lui demandez : « Nous avons besoin d’un travail. » Donc au lieu de trouver votre contribution à apporter à la société, vous cherchez quelque chose à faire de votre temps. Et ensuite il s’agit plus de faire ça que de trouver votre propre contribution. »

 

Devenez une pièce d’une machine

« Ainsi la société s’engouffre à devenir une pièce d’une machine. La société, au lieu d’être un groupe d’individus qui s’expriment de manière unique, où tout le monde emprunte et partage, et vend ceci et vous vendez cela, et nous essayons tous de comprendre comment nous pouvons contribuer à une société, nous sommes distraits et détournés dans ces boîtes qu’ils appellent entreprises et corporations. Et nous sommes coincés dans ces containers qu’on appelle box ou bureaux et nous sommes forcés dans ce système. Ainsi notre temps, au lieu d’être investi à fabriquer de la poterie, ou à réparer des voitures, ou à faire quelque chose pour laquelle vous avez une passion, ou vous avez une forme de connexion, au lieu de cela vous avez vendu votre vie pour vous assoir dans un box et travailler pour une machine indifférente et insensible, qui demande de la productivité, qui ne vous comprend pas, qui ne veut pas vous comprendre, qui a un tas de règles strictes de sorte à garder l’humeur au minimum au bureau, juste au cas où l’un de vos enfoirés de supérieur raconte une blague pourrie sur le sexe, pour être ensuite poursuivi et avoir à donner 1 million de dollars à quelqu’un.

Donc, mettez tout ça ensemble et c’est votre vie maintenant ! Aucun comportement naturel, tout le monde porte des vêtements qu’il ne veut pas porter. Tout le monde se pointe et fait quelque chose qu’il ne veut pas faire, avec laquelle ils n’ont aucune connexion. C’est ça le problème avec notre société.»

 

Consommez pour oublier

« Et ensuite, quelle est la récompense pour tout ça ? Rentrez à la maison, vous avez une grande TV. Rentrez à la maison, vous allez avoir une boucle de ceinture brillante, vous allez avoir un beau porte-monnaie, vous allez pouvoir vous payer des chaussures que vous n’auriez pas pu vous payer la semaine dernière, vous allez avoir cette voiture de rêve,… et chaque semaine nous pourchassons ce nouvel objet, et chaque semaine nous essayons de remplir ce trou, dans cette ombre triste qu’on vous a laissé après le travail. Quand vous travaillez 8 heures ou plus par jour, auxquelles s’ajoutent les transports, vous devenez comme ça [expiration]. Et c’est votre vie, c’est votre triste vie. Toutes les autres choses ne sont plus votre vie désormais. Tout ce qui compte, c’est le travail. Et la plupart d’entre nous s’y sont engagés.

Je sais que vous y étiez avant et j’y étais aussi. Et nous comprenons que c’est un piège car nous en sommes sortis. Mais pour les gens qui y sont… la plupart du temps ils ne comprennent même pas qu’ils sont pris dans un piège. Ils pensent simplement qu’ils ont un bon travail. Ils deviennent sédentaires : je fais très bien, j’ai mon propre parking avec mon nom dessus, … Vous êtes juste une partie d’une machine merdique et sans cœur qui fait de l’argent. Tu sais quoi ? Quelqu’un doit le dire parce que si vous, auditeurs, écoutez, vous passerez de mauvais moments. Vous allez gaspiller votre putain de vie. »

 

Il est possible de vivre autrement

– « Mais tu ne penses pas qu’il faut en passer par là pour comprendre ce qu’on veut réellement faire ? »

– « Je pense que je l’ai fait, mais je ne pense pas qu’il faille le faire. Quand je suis devenu comédien à l’âge de 20 ans, j’étais à 100% convaincu que je serais un humoriste pour le reste de ma vie. Je n’avais pas à m’inquiéter de ce qui allait venir ensuite. C’était comme si je me disais… c’est ce que je fais et je ne veux pas faire quoi que ce soit d’autre. Une fois que je l’avais trouvé, je me suis senti bien. Tous les boulots étaient pour me nourrir pendant que j’essayais de faire décoller cette carrière. Mais il y a une différence entre avoir et s’engager au point que ça devienne partie intégrante de votre vie. Cela devient problématique. Parce-que si vous êtes un bon à rien, comme je l’ai été ; qui conduisent des limousines, travaillent dans le bâtiment, … la plupart des jobs temporaires, qui vont et qui viennent, il n’y a rien d’attendu de toi. Mais si tu te fais engager par une grande corporation et que tu deviens une part de leur programme, c’est différent.

[…] J’avais un ami qui était illustrateur pour Nickelodeon, qui s’est fait licencié. Il était paniqué, ne sachant pas quoi faire et voulant trouver un autre job. Il a alors commencé à peindre, puis à vendre ses peintures. Et c’est la chose la plus merveilleuse qui lui soit arrivée. Son nom est Todd White, il est un artiste à succès. […] Il a vraiment un style distinctif, c’est un grand artiste. Et il est aussi ceinture noire de Jiujitsu. […] ça a été une opportunité pour lui de perdre son travail (et même un job d’illustrateur qu’il aimait) et de pouvoir faire aujourd’hui ce qu’il veut réellement faire. »

 

Et vous ? Que vous évoque ce texte ? Ecrivez-moi vos réactions juste en dessous et engageons le débat autour de notre style de vie moderne qu’on appelle Rat Race.

 

 

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